Aro, c’est laquelle ton œuvre préférée?
- Caroline Bergeron
- il y a 4 jours
- 3 min de lecture
« J’ai pleuré en les créant. Et j’ai aussi pleuré quand elles sont parties. Certaines œuvres ne sont pas faites pour rester. Elles sont faites pour libérer. Pour transformer. »:
Il y a des toiles qu’on crée avec le cœur. D'autres, avec les tripes. Et parfois, ce sont des morceaux de notre propre histoire qu’on couche sur la toile, sans trop savoir où ça nous mènera.
Ce sont ces œuvres-là, celles qui nous traversent plutôt que celles qu’on contrôle, qui restent gravées dans notre mémoire d’artiste.
Aujourd’hui, je réponds à une question qu’on me pose souvent :
« Aro, c’est laquelle ton œuvre préférée? »
Et chaque fois, je souris. Parce que je sais que je ne pourrai jamais en nommer qu’une seule. Parce qu’elles ne sont pas "meilleures", mais elles m’ont remuée. Bousculée. Et surtout… elles ont libéré quelque chose en moi.
Voici donc 3 œuvres coup de cœur de ma carrière – celles qui m’ont faite pleurer en les créant, celles que j’ai failli garder pour moi, mais que j'ai accepté de laisser aller (la première est toujours disponible!!!)
1. Le feu en moi – Collection Réflexion
« Je suis un être d’énergie, propulsée par mes rêves les plus fous. »

Cette toile, c’est une déclaration. Une prise de pouvoir. J’étais à un moment de ma vie où j’avais enfin arrêté de douter, où j’étais enfin capable de dire : je mérite de vivre pleinement. C’est une œuvre pleine de force, de flamboiement, de rouge passion.
En la peignant, j’ai senti ce feu sacré qui m’habite depuis toujours, mais que j’avais trop souvent contenu.
Elle est disponible chez Un Fauteuil pour Deux à Québec.
2. Le guerrier dans l’arène – Collection Réflexion
« Je me tiens debout, je m’assume et j’avance. »

C’est une œuvre qui parle de courage. De ces moments où la vie nous met à terre et où on choisit, encore et encore, de se relever. J’ai pleuré en créant cette toile.
Parce qu’elle me ramenait à toutes ces fois où je me suis battue, que j'ai mordu la poussière , mais où j’ai tenu bon.
Parce que j’ai senti que j’étais en train de rendre hommage à celle que j’étais, à celle qui n’a jamais quitté l’arène.
Et quand une collectionneuse l’a adoptée pour son bureau, elle m’a dit : « J’avais besoin de me rappeler que je suis une guerrière, moi aussi. »
Ce jour-là, j’ai su que l’œuvre avait trouvé sa mission.
3. Je suis une fleur – Collection ParÊtre
« Je suis née différente, mais c’est là toute ma beauté. »

Cette œuvre… c’est peut-être la plus douce, mais aussi la plus vulnérable. En la peignant, j’ai reconnecté à cette petite fille en moi qui cherchait sa place, qui voulait être aimée pour qui elle est, pas pour ce qu’elle accomplit.
C’est une ode à la lumière, à la différence, à l’amour. Elle m’a apaisée. Et quand elle est partie, j’ai ressenti un vide… mais aussi une immense paix. Parce que je savais qu’elle allait colorer la vie de quelqu’un d’autre. Et c’était parfait comme ça.
✨ Trois toiles. Trois parts de moi. Trois transformations.
Ces œuvres m'ont bouleversées… et elles m’ont révélée à moi-même.
As-tu déjà eu envie de garder quelque chose juste pour toi… mais que ton cœur savait qu’il fallait le laisser aller?
Je t’invite à me partager ton histoire en commentaire ou à m’écrire. J’adore lire vos récits, vos émotions, vos miroirs.
À bientôt,
Caroline 🌻 alias ARO
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