Mais qui est Riopelle?
- Caroline Bergeron
- il y a 19 heures
- 3 min de lecture
C’est la question que je me suis posée en 2018 quand TVA a comparé mes œuvres à ce dernier lors de ma première exposition solo.
Je partais de là…
Et le lendemain, mon téléphone a sonné pour être invitée à exposer à New-York deux semaines plus tard. Et à New-York, une galerie d’art de Paris me proposait une exposition au Carrousel du Louvre. Un début fulgurant, où j’ai dû apprendre à vitesse grand V.
Dans ce tourbillon, j’ai eu besoin de comprendre l’héritage qui se cachait derrière ce nom, en comprenant l’impact de ce grand artiste dans l’histoire culturelle du Québec.
J’ai lu sur le refus global, et j’ai compris que « Les automatistes » dont faisait partie Riopelle, étaient un groupe d'artistes de différentes disciplines qui militaient pour une nouvelle façon de créer et pour un renversement dans le domaine culturel québécois des années 1940.
Ils souhaitaient faire de la place à l’esthétique non-figurative, qui fait appel à l'inconscient, au geste spontané et automatique dans la création. C’était le début de l’art abstrait…
Faire sa place quand on ne coche pas toutes les cases
Faire sa place dans une industrie où tu n’as aucune connaissance, c’est un pari risqué, je dirais même que c’est David contre Goliath.
Il y a le parcours des beaux-arts, le chemin que la majorité emprunte, pour réussir à faire sa place dans l’industrie, appuyé par un savoir et un diplôme.
Il y a tellement d’artistes talentueux mais peu réussissent à vivre de leur art.
Et il y a des artistes comme moi, qui font leur place en empruntant le chemin le moins fréquenté, guidés par l’instinct et le courage de poursuivre, peu importe les embuches.
Ce « chemin le moins fréquenté », c’est un espace d’audace, d’essais, d’erreurs et de recommencements. C’est accepter d’apprendre en public, de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, et d’oser se présenter, même quand rien n’est “parfait”.
L’appel de l’atelier
L’art m’a choisi. Et j’essaie chaque jour d’honorer le privilège que j’ai de peindre, de présenter mon travail et de changer le monde une œuvre à la fois.
Car oui, l’art impacte la vie des gens. Par la beauté de ce qui habille nos murs, par les émotions qui naissent de chaque regard.
C’est cela, mon moteur : créer des rencontres. Entre la toile et la personne. Entre une émotion et un souvenir.
Ce que j’ai appris en accéléré (et que je continue d’appliquer)
• L’audace ouvre des portes. Une décision courageuse peut changer une trajectoire entière.
• L’identité d’artiste se construit dans l’action. Peindre, exposer, rencontrer, recommencer.
• La culture est un dialogue entre le créateur et son auditoire.
• La constance bat le talent seul. La discipline et la persévérance transforment les opportunités en résultats.
• La communauté compte. Collectionneurs, galeristes, mentors, équipes : l’art est une aventure collective.
Pour les artistes qui rêvent de vivre de leur art
Si tu te reconnais dans ce parcours non linéaire, voici trois leviers concrets :
Positionne ton récit. Explique le « pourquoi » derrière ta démarche — souvent, c’est ce que les gens achètent vraiment.
Constance dans ta visibilité. Planifie des moments forts (expos, collaborations, médias) et maintiens un fil régulier (infolettre, réseaux sociaux).
Professionnalise l’expérience. Du premier contact à la livraison d’une œuvre, chaque détail construit la confiance — et la fidélité.
Créer, c’est choisir d’être vu — et de voir autrement.
Mon chemin ne ressemble à aucun autre, et c’est précisément ce qui fait sa force.
Si mes œuvres trouvent écho chez toi, c’est que l’abstrait a révélé une émotion qui te fera vibrer pour toujours.
Si tu as envie de découvrir mes œuvres disponibles, de réserver une visite à la Galerie ARO, ou de discuter d’un projet sur mesure pour ta maison ou ton entreprise, écris-moi — et créons ensemble cette rencontre exclusive!
Caroline xx
Crédit vidéo TVA
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